HORIZON NEWS – Port-au-Prince – Ce 3 mai 2025, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le Premier ministre Alix Didier Fils Aimé a adressé un message empreint de reconnaissance, de lucidité et d’engagement envers les journalistes haïtiens et le rôle vital qu’ils jouent dans la construction d’une société démocratique.

Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux officiels, le chef du gouvernement a salué « le courage et le professionnalisme » des journalistes qui, malgré un environnement difficile, continuent de faire leur travail avec abnégation, intégrité et résilience.

« En cette journée symbolique, je veux exprimer mon respect et mon soutien indéfectible à tous les journalistes qui, dans des conditions difficiles, continuent de défendre la vérité et d’informer avec courage et professionnalisme », a écrit le Premier ministre sur son compte X (anciennement Twitter). https://x.com/citoyendidier/status/1918706793787842588?s=19

Son message réaffirme que la liberté de la presse n’est pas seulement un droit, mais aussi une responsabilité. Une déclaration qui prend tout son sens dans un contexte national où les professionnels de l’information sont régulièrement confrontés à des menaces, des intimidations, voire à la violence pure.

Liberté de la presse : droit fondamental, devoir partagé

Dans ses propos, Alix Didier Fils Aimé insiste sur la nécessité de protéger celles et ceux qui s’efforcent de transmettre une information libre, équilibrée et indépendante. Ce rappel fait écho aux nombreuses alertes lancées par les associations de médias, tant nationales qu’internationales, concernant la précarité du journalisme en Haïti.

Le Premier ministre appelle à la solidarité nationale autour d’une presse libre, soulignant que la démocratie haïtienne ne saurait se consolider sans un environnement propice à la libre expression et au pluralisme des idées.

Ce message s’inscrit dans une dynamique plus large amorcée par l’actuel gouvernement, qui a également rencontré aujourd’hui plusieurs patrons de presse et associations professionnelles à la Primature. L’objectif : instaurer un dialogue durable entre l’État et les acteurs de l’information.

Reste à voir si ces engagements symboliques se traduiront par des mesures concrètes en matière de sécurité, d’accès à l’information publique, de régulation des médias numériques et de renforcement des protections juridiques pour les journalistes.

Un appel à la responsabilité collective

En cette journée mondiale de la liberté de la presse, le message du Premier ministre se veut clair : la vérité ne doit jamais être étouffée, même dans la tempête. Il appelle à un front commun entre gouvernement, société civile et médias pour défendre ce droit fragile mais fondamental.

« Restons engagés et solidaires pour une presse libre et responsable », conclut-il.