Dans un contexte national marqué par l’urgence de rétablir la légitimité institutionnelle et de renforcer la cohésion sociale, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a présidé ce vendredi une rencontre de haut niveau axée sur l’organisation du référendum national et des prochaines élections générales. Cette séance de travail a réuni plusieurs membres clés du gouvernement ainsi que des représentants d’organisations internationales.

Parmi les personnalités présentes figuraient :

Mme Pédrica Saint-Jean, Ministre à la Condition féminine et aux Droits des femmes,

Mme Niola Lynn Sarah Devalis Octavius, Ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique (MJSAC),

M. Joseph André Gracien Jean, Ministre chargé des Questions électorales et constitutionnelles,

Des représentants de l’ONU Femmes et de l’UNESCO.

La réunion s’inscrit dans les efforts continus de l’exécutif pour poser les bases d’un processus électoral crédible, équitable et véritablement représentatif. Le Premier ministre a souligné d’entrée de jeu l’importance d’une mobilisation nationale inclusive, insistant sur la participation active des femmes, des jeunes, des organisations communautaires, ainsi que des partenaires internationaux.

« Le processus constitutionnel et électoral ne peut réussir sans la contribution de toutes les composantes de la société. Chacun doit pouvoir se reconnaître dans la démocratie que nous voulons rebâtir. », a déclaré le Premier ministre.

Il s’agit selon lui d’un impératif démocratique et stratégique à un moment où la nation traverse une phase de vulnérabilité institutionnelle profonde.

Les discussions ont porté sur les mécanismes à mettre en place pour garantir des élections transparentes, lutter contre l’exclusion politique et créer les conditions d’un vote libre et sécurisé. L’exécutif a exprimé sa volonté de collaborer étroitement avec les institutions spécialisées, les partenaires internationaux et les instances de contrôle électoral.

« Nous devons garantir la sécurité, reconstruire la confiance, et créer un cadre de dialogue où chaque citoyen se sentira concerné et protégé. », a affirmé le Premier ministre Fils-Aimé.

Face aux défis que représentent l’insécurité, l’érosion de l’État de droit et la fragmentation sociale, le gouvernement entend poser les jalons d’un processus électoral rénové, avec un accent particulier sur l’inclusion des groupes historiquement marginalisés.

Le ministre chargé des Questions électorales, Joseph André Gracien Jean, a présenté les avancées techniques déjà amorcées, tandis que les ministres de la Jeunesse et de la Condition féminine ont plaidé pour une meilleure intégration des jeunes et des femmes dans la vie politique. Les représentants de l’ONU Femmes et de l’UNESCO ont quant à eux salué l’approche participative de l’exécutif, tout en réitérant leur appui à une transition démocratique durable.

La séance a permis d’esquisser une feuille de route commune, dans le respect des principes de redevabilité, d’efficacité institutionnelle et de justice sociale. Il a été convenu que d’autres réunions techniques seront tenues dans les prochaines semaines, afin d’aligner les efforts de tous les acteurs impliqués.

En misant sur un dialogue ouvert et une gouvernance collaborative, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé poursuit sa stratégie de refondation démocratique centrée sur l’engagement des territoires, des communautés, et des partenaires internationaux.

Cette rencontre de haut niveau marque une étape significative dans la volonté du gouvernement de bâtir une démocratie solide, représentative, et ancrée dans les réalités du pays. Elle donne le ton d’un processus électoral qui, pour la première fois depuis une décennie, entend replacer la citoyenneté active et l’inclusion sociale au cœur de la vie politique haïtienne.